PROTHESE DU GENOU - INFORMATIONS POST-OPERATOIRES

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PROTHESES DU GENOU,

 

                      Informations Post-Opératoires


De nos jours, des progrès constants voient le jour en matière de mise en place de prothèses, notamment en ce qui concerne la chirurgie des membres inférieurs de la hanche, du genou, la chirurgie conservatrice (ostéotomies), la chirurgie  ménisco-ligamentaire sous arthroscopie (reconstruction du ligament croisé antérieur, meniscectomie, et suture méniscale) entre autres.

 

Pour toutes ces interventions, des technologies de pointe telles que la chirurgie mini-invasive ou la chirurgie assistée par ordinateur,  sont aujourd’hui utilisables au quotidien.

 

Le but d’une arthroplastie du Genou est en effet,  de rendre le genou «indolore, stable et mobile» afin que toutes activités personnelles, professionnelles et parfois sportives, puissent favoriser un retour à la normalité.

 

La prothèse a pour objet premier de soulager la douleur. La disparition de cette dernière existe dans 30% des cas.

 

10% des personnes opérées peuvent justifier d’un traitement médical post opératoire, bien que nous n’ayons pu constater d’anomalies au niveau prothétique. 
 

La prothèse permet de récupérer une bonne mobilité du genou. Différents travaux le démontrent, ainsi qu’une récupération de flexion moyenne de 120°, ce chiffre semble supérieur pour les prothèses unicompartimentales.

 

Ainsi, nous pouvons affirmer que le soulagement des douleurs, la récupération d’une bonne mobilité, favorisent la reprise d’une marche normale, sans canne ni limitation de distances parcourue,  avec la capacité de monter et descendre normalement les marches d’un escalier, et ce, dans une période de (45 jours environ).

 

Les prothèses actuelles du genou se caractérisent par leurs diversités, liées à la complexité de cette articulation. Les prothèses unicompartimentales (demi prothèses) remplacent le cartilage du compartiment lésé, sans toucher aux ligaments et ni aux autres compartiments qui eux doivent être sains.

 

Ces mesures s’adressent à des arthroses limitées à un seul compartiment, ou à certaines nécroses osseuses. Les résultats de cette intervention sont actuellement aussi satisfaisants que ceux «d’une prothèse totale», avec la satisfaction de conserver le « stock »osseux, nécessaire dans le cas de changement nécessaire dans le futur.


 

DIVISION EN DEUX GROUPES DES PROTHESES   TOTALES OU TRICOMPARTIMENTALES
 

 

Les prothèses totales à glissement, et en particulier les prothèses à plateau mobile, remplacent la totalité du cartilage, en respectant la physiologie du genou et ses ligaments. Elles sont indiquées dans les arthroses plus étendues, ainsi que dans les arthrites rhumatismales.

 

Par ailleurs, les prothèses charnières, plus volumineuses, elles, remplacent complètement l’articulation du genou.

 

Elles sont de préférence, réservées aux déformations très importantes, aux destructions ligamentaires, de même que dans certaines reprises de prothèses.

 

                                    A QUEL MOMENT SE FAIRE OPERER

 

Votre Chirurgien vous proposera une date d’intervention, lorsque vous aurez été bilanté par les membres de l’équipe technique de plateau – savoir – « l’anesthésiste – le cardiologue – et autre spécialiste s’il en est.

 

Les pratiques ont changées, il y a encore une vingtaine d’année, votre Chirurgien vous aurait dit « Revenez lorsque vous ne pourrez plus marcher ».

 

Ces temps sont heureusement révolus et l’on peut s’en réjouir !

 

Il est clair, qu’aujourd’hui l’intervention  chirurgicale n’intervient, qu’à partir de l’instant ou toutes les précautions d’usages ont été prises de façon rigoureuse et les risques écartés.

 

Conclusions : Facteurs risques NEANT !

 

Car en effet, bien que bien maîtrisée, il s’agit toutefois d’une intervention « Lourde », qui nécessite VIGILANCE  ET PRUDENCE, ce sont là les raisons qui conduisent votre chirurgien à de multiples précautions..

 

S’il est recommandé de ne pas se précipiter, il ressort néanmoins d’études récentes mises en exergue, qu’un patient resté en souffrance une longue période, aura une récupération plus longue que de moyenne. 
 

Soyez assuré toutefois, que très au fait de votre problème, il  trouvera la période la plus propice pour l’intervention, après vous y avoir bien préparé.

 

En le choisissant, ne vous fiez qu’à votre intuition, car c’est de la première impression que naît la confiance !  Or, sans Confiance, Point de Salut.
 

 

QUEL TYPE D'ANESTHESIE UTILISERA-T-ON POUR CETTE INTERVENTION ?

 

 

Cela sera fonction d’un ensemble de paramètres qui ne concernent que le plateau technique d’intervention, dont le Chirurgien et l’anesthésiste sont seuls « Maîtres ».

 

Avant l’intervention, un bilan cardiovasculaire est pratiqué.

 

Le type d’anesthésie est choisi par l’anesthésiste et s’il y a lieu d’un commun accord avec le cardiologue, en fonction de ce bilan et des habitudes du plateau technique «  chirurgien -anesthésiste ».

 

Cette pratique tout à fait expérimentée permet de franchir les portes du Bloc le jour de l’intervention avec  RISQUE O ;

 

Habituellement la prothèse est posée sous anesthésie générale, mais l’intervention peut aussi être réalisée ainsi que nous pouvons le constater sous anesthésie péridurale, qui n’insensibilisera que la partie inférieure du corps.

 

Et sous arthroscopie.

 

Une transfusion n’est nécessaire que dans moins de 6% des cas ;

 

Pour éviter de transfuser le sang d’une tierce personne, votre chirurgien pourra recourir durant l’intervention à la récupération des pertes sanguines que l’on traite et transfuse durant l’intervention et/ou dans les jours qui suivent.

 

DUREE DE L’INTERVENTION
 

 

La durée de l’intervention varie entre 2 heures et deux heures et demi, à l’issue de laquelle sont placés les redons, qui resteront en place deux à quatre jours.

 

L’intervention terminée, vous serez placé en salle de réveil pour y être surveillé. Vous quitterez la salle de réveil au bout de deux heures environ.

 

La prise en charge de la Douleur étant bien maîtrisée ; la pompe à morphine actionnée en salle de travail (restera en place 48 heures environ) tandis que l’on installera séparément les différentes molécules nécessaires à votre état – savoir antibiotiques, antalgiques et sang prélevé si de besoin.

 

                                                    LEVE

 

Vous serez levé dès le lendemain de l’intervention et placé au fauteuil quelques heures pour faire quelques pas. Votre appui sera autorisé à l’aide d’un déambulateur, puis dès le troisième jour vous utiliserez des cannes anglaises. Le Kinésithérapeute sera là pour vous aider.

 

Vous quitterez le service de chirurgie dans un délai de dix jours environ.

 

                                               REEDUCATION

 

Un séjour de rééducation est recommandé. Cette question est à envisager avec votre chirurgien.

 

                                    VOTRE REPRISE D’ACTIVITES     

 

 

La reprise d’activité ne pouvant intervenir que sur l’avis du Médecin Conseil, c’est avec lui qu’il conviendra de gérer la date de reprise de votre activité.

 

Par ailleurs, la vie avec une prothèse de genou ou tout autre, nécessite que vous vous placiez à l’abri du moindre foyer infectieux.  Les contaminations microbiennes sont à éviter.

 

Vous êtes donc le propre régulateur de votre santé . Il vous appartient  donc de vous prendre en charge.

 


 

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